Église Saint-Michel d'Évreux

Église Saint-Michel
Présentation
Type
ÉgliseVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Jean-Baptiste-du-Val-ItonVoir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Maurice NovarinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Labelisé ACR
Patrimoine du XXe s.Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Évreux, Eure
 France
Coordonnées
49° 01′ 51″ N, 1° 08′ 30″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Carte du territoire de la paroisse Saint-Jean-Baptiste du Val Iton en 2019 dont le siège est l'église Saint-Michel d'Evreux avec le nom des communes et des quartiers regroupés en secteur ou communauté

L'église Saint-Michel est un lieu de culte catholique situé sur la commune d'Évreux, dans le département français de l'Eure. Dédiée à l'archange saint Michel, elle a été édifiée en 1963 sur les plans de l'architecte Maurice Novarina.

Elle bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle ».

Situation

Saint-Michel est l'un des douze quartiers d'Évreux, situé au Nord-Ouest, quartier résidentiel périurbain profondément remanié par les urbanistes de la Reconstruction.

L'église paroissiale est un exemple monumental qui correspond à l'idéal de discrétion dans la sobriété propre au planificateur économique de cette période d'après-guerre. La construction, supervisée par l'architecte Maurice Novarina, se veut discrète et simple tout comme son utilisation. Il s'agit de l'application d'un des grands principes de l'urbanisation des trente glorieuses, avec comme finalité concrète de répondre au besoin relatif de la liberté de conscience des habitants de ce quartier.

Historique

L'église Saint-Michel, située sur le territoire de la paroisse Saint-Jean-Baptiste du Val-Iton[1], surplombe la ville depuis un promontoire calcaire, dont les cavités souterraines ont servi de refuge lors des bombardements de 1940 et 1944.

L'édifice est l'œuvre de Maurice Novarina[2]. Elle fait suite à la trop grande exiguïté de l'ancien oratoire Saint-Jean-Eudes situé juste à coté (à l'est), fondé par le saint normand qui ré-évangélisa Évreux après la réforme protestante et la Fronde en pleine époque moderne[3].

Architecture et décorations

La taille relativement modeste de la paroisse par rapport au nombre de fidèles est due à l'urbanisation, effet des Trente Glorieuses (1945-1973)[4], où, en peu de temps, Évreux doubla sa superficie[5] et le nombre de ses habitants mais la sécularisation de la société civile française fut plus rapide[6].

Saint-Michel d'Évreux fait partie des 32 édifices religieux construits par l'architecte Maurice Novarina de 1933 à 1972. Une structure de poutres en bois collé repose sur les murs en béton armé apparent (qui est censé faire référence au roc où l'église est assise) ; la charpente est en bois de sapin[7].

Galerie

  • Crèche
    Crèche
  • La nef.
    La nef.
  • Charpente
    Charpente

Notes et références

  1. « Paroisse Saint-Jean-Baptiste du val d'Iton, Évreux », sur saintjeanbaptiste-evreux.catholique.fr (consulté le )
  2. « Eglise Saint-Michel », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le )
  3. Jean-Claude Perrot, « La vie religieuse en Normandie sous l'Ancien Régime et l'époque révolutionnaire », Annales de Normandie, vol. 10, no 4,‎ , p. 403–414 (lire en ligne, consulté le )
  4. « Les transformations économiques et sociales de la France de 1945 à nos jours », sur www.ubiqwity.com (consulté le )
  5. Florence Calame-Levert, « Évreux, année zéro : reconstruire une ville meurtrie », Exposition du 10 décembre 2016 au 23 avril 2017 au musée d'art, histoire et archéologie d'Évreux, vol. /, no /,‎ , p. 215 (ISBN 979-10-90862-03-6, 1013168921, consulté le ).
  6. Jean-Paul Willaime, « La sécularisation : une exception européenne ? - Retour sur un concept et sa discussion en sociologie des religions », Revue française de sociologie, vol. 47, nos 2006/4,‎ , p. 755 à 783 (revue-francaise-de-sociologie-1-2006-4-page-755.html, consulté le ).
  7. Jean-Baptiste Ache 1970, p. 441.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Ache, Éléments d'une histoire de l'art de bâtir, Éditions du Moniteur des travaux publics, 1970, 577 p.
  • France Poulain, « Le dire de l'architecte des bâtiments de France : Le Label XXème dans l'Eure », Connaissance, Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Haute-Normandie), no 119,‎ (lire en ligne [PDF]).

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Clochers de France
    • GCatholic.org
    • Observatoire du patrimoine religieux
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • Site officiel de la paroisse.
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