Émile-Victor Duval

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Émile-Victor Duval
Biographie
Naissance

ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 30 ans)
ClamartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ouvrier, communard, militaire, fondeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Idéologie
BlanquismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

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Émile Victor Duval, né à Paris le et mort fusillé au Petit-Clamart (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine) le , est une personnalité de la Commune de Paris.

Biographie

Ouvrier fondeur en fer, militant mutualiste, adhérent de l'Association internationale des travailleurs en 1867, il fait partie des groupes de combat blanquistes. En , il organise une grève, victorieuse, des fondeurs. Il est condamné à deux mois de prison au 3e procès de l'Internationale.

Il est libéré par la proclamation de la République le . Il est délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements et participe aux mouvements insurrectionnels du 31 octobre 1870 et du 22 janvier 1871, contre le gouvernement de la Défense nationale. Sans succès il est candidat socialiste révolutionnaire aux élections du à l'Assemblée nationale. Pendant le soulèvement du 18 mars il se rend maître d'une grande partie de la rive gauche de Paris et de la Préfecture de police. Le , il est élu au conseil de la Commune par le 13e arrondissement ; il siège à la commission militaire et à la commission exécutive. Le , il est nommé général de la Commune.

Contre son gré, sous la pression des gardes nationaux, il lance avec Jules Bergeret et Émile Eudes l'offensive désastreuse en direction de Versailles. Encerclé sur le plateau de Châtillon, il est contraint de se rendre et, malgré la promesse reçue de vie sauve pour lui et ses hommes, est fusillé au Petit-Clamart, le , sur ordre du général Vinoy, lors de son transfert à Versailles.

Le 17 avril 1871, sur la proposition de Léo Frankel, élu du 13e arrondissement, la Commune de Paris renomme la place d'Italie « place Émile-Duval ». Elle redevient « place d'Italie » dès la fin de l'insurrection.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre-Henri Zaidman, Émile Duval, 1840-1871 : un héros du XIIIe arrondissement, ouvrier fondeur, général de la commune de Paris, Dittmar Édition, , 377 p. (ISBN 978-2-916294-06-3), p. 85

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

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