En Inde, à la mort de Prithivisena II, roi de Vakataka le pouvoir passe à une branche cadette, gouvernée par Harishena (règne de 475 à 477)[1].
En Corée, la capitale du royaume de Paekche (Hanseong, aujourd'hui Gwangju au sud de Séoul) est pillée par les armées de Koguryŏ. Le roi Kaero est pris et décapité. La capitale est déplacée à Ungjin (actuelle Gongju)[2].
Europe
Portrait de Basiliscus sur une pièce de monnaie.Solidus de Romulus Augustule.
9 janvier : à la suite d'une révolte, Zénon quitte Constantinople pour Antioche[3]. Verina, veuve de Léon Ier, pousse au pouvoir son frère Basiliscus aux dépens de Zénon.
Situation géopolitique des Gaules en 475.Juin : traité entre les Wisigoths, les Burgondes et le pouvoir romain[6]. Julius Nepos accorde à Euric, roi des Wisigoths la concession légale des terres qu'il a conquises, notamment l'Auvergne malgré sa résistance en tant que bastion romain. Pour faire contrepoint aux Wisigoths, il accorde la Viennoise aux Burgondes. Les Wisigoths contrôlent maintenant le sud-ouest de la Gaule et la plus grande partie de l'Espagne, hormis le royaume des Suèves au nord-ouest. Le royaume franc de Cologne s'étend en direction de Trèves à partir de 475-476[3].
↑ a et bÉmilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, Volume 2 : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle), Aubier, (lire en ligne)
↑Tamsyn Barton, Ancient astrology, Routledge, , 245 p. (ISBN0-415-11029-7, lire en ligne)
↑Marc Heijmans, Arles durant l'antiquité tardive : de la duplex Arelas à l'urbs genesii, École française de Rome, (lire en ligne)
↑ a et bSébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Église, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
↑Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑Lucien X. Polastron, Livres en feu : histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Éditions Denoël, (lire en ligne)
↑Louis Antoine C. Chaix de Lavarène, Saint Sidoine Apollinaire et son siècle, Clermont-Ferrand, Thibaud, (lire en ligne)
↑Jean Baptiste Glaire, Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques, Paris, Poussielgue, (lire en ligne)