André Sibomana

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

André Sibomana
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
rwandaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
JournalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix Reporters sans frontières ()
Héros de la liberté de la presse ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

André Sibomana 1954-1998 était un prêtre et journaliste rwandais et une figure exemplaire du génocide rwandais. Il était également un militant des droits de l'homme et l'un des fondateurs de l'Association rwandaise pour la défense des droits de la personne et des libertés publiques, qui est là pour enregistrer des informations sur toutes les violations des droits de l'homme se produisant au Rwanda et les publier dans un rapport. Sibomana était secrétaire de la Commission des moyens de communication sociale de la Conférence épiscopale du Rwanda, à Kigali [1].

À partir de 1988, André Sibomana était rédacteur en chef du journal catholique romain Kinyamateka, propriété de la Conférence épiscopale du Rwanda, qui était le seul journal privé au Rwanda et largement diffusé dans les paroisses rwandaises. Sibomana était attaché au véritable journalisme d'investigation, mais il vivait dans un État qui ne garantissait pas la liberté d'information. Depuis qu'il a publié des rapports indépendants qui se sont révélés extrêmement embarrassants pour les autorités, il a été jugé à plusieurs reprises en 1990, mais en vain car il avait les preuves de ce qu'il avait publié[2].

Ainsi, Sibomana était l'une des rares voix indépendantes au Rwanda dans la période qui a précédé le génocide. Lorsque ce dernier a éclaté, il s'est rendu compte qu'il deviendrait bientôt la cible des extrémistes. Il s'est échappé de la capitale Kigali et il a utilisé sa position pour sauver la vie de beaucoup d'autres. Pour de nombreuses personnes au Rwanda, s'abstenir de commettre un meurtre était, en soi, un acte de résistance. Plusieurs paysans ont été tués parce qu'ils refusaient de frapper les cadavres de leurs voisins tutsii. Il y a des hommes courageux et intègres qui n' ont pas pu ou n'ont pas osé venir en aide à leurs semblables et vivent maintenant avec le remords de ne pas l'avoir fait. Il n'y a aucun mérite à ce que j'aie sauvé quelques personnes,car c'était en mon pouvoir de le faire. Ma position m'a donné plus de chance qu'à d'autres", explique Sibomana à la page 86 de l'interview qu'il a accordée à Laure Guibert et Hervé Deguine en 1996 en Israël, qui a été publiée plus tard. Après la guerre, André Sibomana a repris son travail de rédacteur en chef de Kinyamateka et il a soutenu la réconciliation jusqu'à sa mort en 1998. Il a adopté sept orphelins.

En 2000, Sibomana a été nommé l'un des 50 héros mondiaux de la liberté de la presse de l'Institut international de la presse au cours des 50 dernières années[1]. Andre Sibomana est mort à l’âge de 43 ans. Il est décédé de suites d'une maladie de la peau.

Ouvrage

  • André Sibomana, J'accuse per il Rwanda, publié par Gruppo Abele, Turin, 1998[2].

Voir aussi

  • Italy for Rwanda, 1994–2004, publié par Teatri 90, Milan, 2004[3]

Références

  1. « World Press Freedom Heroes: Symbols of courage in global journalism » [archive du ], International Press Institute, (consulté le ).
  2. (en) « Antonia Locatelli », sur en.gariwo.net (consulté le ).
  3. « Genocidio Ruanda », sur it.gariwo.net (consulté le ).

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • CiNii
    • Pays-Bas
    • Israël
    • Norvège
    • WorldCat
  • Sibomana on Jardins du Comité Mondial des Justes - Gariwo
  • icône décorative Portail du Rwanda
  • icône décorative Portail du journalisme