Antoine-Louis Manceaux

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Antoine-Louis Manceaux
Naissance
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CalviVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 77 ans)
BeauvaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Officier de l'ordre du Nichan IftikharVoir et modifier les données sur Wikidata

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Antoine-Louis Manceaux, né le à Calvi et mort à Beauvais le [1], est un peintre, illustrateur et lithographe français.

Biographie

Antoine-Louis Manceaux devient pensionnaire des Beaux-arts de Marseille de 1882 à 1884, puis réussit le concours aux Beaux-arts de Paris[2] et devient l'élève d'Alexandre Cabanel, d'Alfred Delauney et d'Auguste Maillard. Il tente deux fois le prix de Rome en peinture (1890, 1892).

Il montre ses peintures pour la première fois au Salon des artistes français en 1884, où il expose régulièrement jusqu'en 1929, devenant membre de cette société. Il remporte la médaille d'argent au Salon de 1914 pour sa peinture L'Émeute, puis la médaille d'or en 1921 pour sa toile Le Deuil au pays noir. En 1929, il remporte la médaille d'or dans la section gravure de ce salon.

Il exécute des lithographies de Beauvais, ville où il est professeur de dessin de 1892 à 1925, dans un lycée, ainsi que pour la Manufacture nationale de tapisserie. Il fournit des illustrations à partir de dessins lithographiés en couleurs à l'éditeur parisien Maurice Glomeau.

En 1938, il est fait chevalier de la légion d'honneur à titre civil[3].

Œuvre

Frontispice de La Morte vivante (1921).

Ses peintures et illustrations sont signées « L. Manceaux » ou « A.-L. Manceaux ».

Peintures

Ouvrages illustrés

  • Georges Turpin, Le Vieux Beauvais, lithographies, Prévot, 1913.
  • Georges Turpin, La Cité en flammes, suivie de Jacques Avery, la sorcière & Jehan de Falaise, six lithographies, Paris, Maurice Glomeau, 1914.
  • Pétrone, Le Satyricon, préface de Jean Redni, Paris, Maurice Glomeau, [s.d.].
  • Charles Nodier, Le Dernier Banquet des Girondins, Maurice Glomeau, Editeur, 1920.
  • Restif de la Bretonne, La Morte vivante, illustrations à la manière du XVIIIe siècle, Paris, Maurice Glomeau, 1921.
  • Lucien de Samosate, Anacharsis ou Des Exercices du corps, Paris, Maurice Glomeau, 1927.
  • Beaudelaire, Les Fleurs du mal, Paris, Maurice Glomeau, 1927.
  • Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques, Maurice Glomeau, 1929.

Notes et références

  1. ↑ Relevé généalogique sur Geneanet
  2. ↑ Base Catz'Arts, ENSBA.
  3. ↑ « Cote 19800035/746/84621 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  4. ↑ Catalogue des tableaux exposés au Musée de Troyes
  5. ↑ Réunion des musées nationaux rmn. La signature du tableau Marée basse dans le Finistère correspond à A.-L Manceau

Annexes

Bibliographie

  • Compte-rendu d'exposition, in: Revue moderne des arts et de la vie, 1922 — sur Gallica.
  • « Louis Manceaux », in: Émile Langlade, Artistes de mon temps, Paris, Le Point, 1932, pp. 132-142 — sur Gallica.

Liens externes

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  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bénézit
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