Avenue Roger-Sémat
Avenue Roger-Sémat | ||||
![]() L'avenue en juillet 2022. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 56′ 47″ nord, 2° 21′ 26″ est | |||
Pays | ![]() | |||
Région | Île-de-France | |||
Ville | Saint-Denis | |||
Début | Avenue Élisée-Reclus et avenue Lénine à Pierrefitte-sur-Seine | |||
Fin | Place du Général-Leclerc | |||
Morphologie | ||||
Type | Avenue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Route de Pierrefitte | |||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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L’avenue Roger-Sémat est une voie importante de la ville de Saint-Denis.
Situation et accès
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/54/Station_Tramway_Ligne_5_Roger_S%C3%A9mat_St_Denis_Seine_St_Denis_6.jpg/220px-Station_Tramway_Ligne_5_Roger_S%C3%A9mat_St_Denis_Seine_St_Denis_6.jpg)
Cette avenue commence son tracé à la bifurcation de l'avenue Lénine. Sa desserte ferroviaire est assurée par la ligne 5 du tramway d'Île-de-France, dont elle suit le parcours.
Origine du nom
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/Plaque_Avenue_Roger_S%C3%A9mat_-_Saint-Denis_%28FR93%29_-_2022-07-15_-_1.jpg/220px-Plaque_Avenue_Roger_S%C3%A9mat_-_Saint-Denis_%28FR93%29_-_2022-07-15_-_1.jpg)
Cette avenue est l'ancienne route de Pierrefitte[1]. Le 17 juin 1949[2], elle est renommée ainsi en hommage à Roger Sémat, militant communiste et résistant[3].
Historique
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b0/Saint-Denis.Route_de_Pierrefitte.Catastrophe.jpg/220px-Saint-Denis.Route_de_Pierrefitte.Catastrophe.jpg)
Le , se produisit à cet endroit la catastrophe de Saint-Denis, l'explosion du dépôt de munitions du Fort de la Double-Couronne, qui fit des dizaines de morts et de blessés[4],[5].
L'explosion survient à 9h25, alors que des soldats déplacent des caisses de grenades dans la courtine Est du fort, au lieu-dit Le Barrage. Le désastre commence d'abord par de petits explosions[6]. Ensuite vient une déflagration dont les effets se font sentir notamment jusqu'à l'hôtel de ville de Saint-Ouen dont les vitres sont brisées. Les pompiers estiment que 350 000 grenades ont explosé.
L’État refusera toutefois de reconnaître sa responsabilité dans l’explosion, et donc d’indemniser les victimes [7].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3d/Saint-Denis_%28Seine-Saint-Denis%29_Avenue_Roger_S%C3%A9mat_535.jpg/220px-Saint-Denis_%28Seine-Saint-Denis%29_Avenue_Roger_S%C3%A9mat_535.jpg)
- Ancien emplacement du fort de la Double-Couronne.
- Parc des sports Auguste-Delaune, inauguré en 1971[8].
Notes et références
- ↑ « Briche Nord - c'était ici : promenades urbaines et photographiques - Archives municipales de Saint-Denis », sur archives.ville-saint-denis.fr (consulté le )
- ↑ « Thésaurus historique des noms de lieux à Saint-Denis » [PDF], sur Archives municipales de Saint-Denis (consulté le )
- ↑ SEMAT Roger
- ↑ « 5 mars 1916 : terrible catastrophe à Saint-Denis », sur Geneanet (consulté le )
- ↑ « La catastrophe de Saint-Denis. Carrefour du "Barrage de Saint-Denis" après l'explosion ; les décombres fument encore. Carte postale noir et blanc.... », sur Archives municipales de Saint-Denis (consulté le )
- ↑ Fontaine Jean-Marie, mort pour la France - Double-Cournne à Saint-Denis
- ↑ « 4 mars 1916, 9h25 », sur Le centenaire de la guerre de 14, (consulté le )
- ↑ Hélène Caroux, Nathalie Simonnot, « Stade municipal, actuellement Parc des sports Auguste-Delaune », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
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