Chondrilla juncea

Chondrilla juncea
Description de cette image, également commentée ci-après
Chondrille à tiges de jonc
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Campanulidées
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Sous-famille Cichorioideae
Tribu Cichorieae
Sous-tribu Chondrillinae
Genre Chondrilla

Espèce

Chondrilla juncea
L., 1753

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Chondrilla juncea, la Chondrille à tiges de jonc ou Chondrille effilée ou Salade à la bûche, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Astéracées.

Étymologie

Le nom de son genre vient du fait que le latex produit par la plante sèche donne des petits grumeaux. Le nom de l’espèce signifie « ressemblant à un jonc ».

Noms occitans : Cantolame et Sautavolame[1], c'est-à-dire chante-lame ou saute-lame, en raison de ses tiges dures[2]. Loís Alibèrt donne aussi Aganèl[3].

Description

C’est une plante vivace, thermophile, pouvant mesurer jusqu’à 1,3 m de hauteur. Les feuilles de la base sont plaquées au sol en rosette et très découpées. Ses jeunes feuilles du centre sont d’ordinaire rougeâtres, frisottées et pliées en deux. Ses capitules jaunes ont des fleurs du tour en forme de languette.

Sa floraison a lieu de juillet à octobre[4].

Répartition

On rencontre fréquemment Chondrilla juncea autour de la Méditerranée, mais elle tend à se répandre vers le Nord. Elle se disperse aussi dans le sud de la Suisse (canton de Genève, Valais et Tessin), et au bord des lacs ou le long de voies ferrées jusqu'au Jura Nord[5]. Elle préfère les prés secs et les champs sablonneux ou pierreux. En ville, elle pousse au bord des chemins et des rues, au pied des murs.

Elle est disséminée par l’agriculture et est considérée comme invasive.

Propriétés et usages

La chondrille aurait des propriétés anti‐oxydantes. On peut la consommer en salade lorsqu'elle est jeune et cuite lorsqu'elle est un peu plus fibreuse[1]. Le goût, semblable au pissenlit, est plus doux et le duvet au cœur de sa rosette est absent[2].

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Chondrilla juncea, sur Wikimedia Commons
  • Chondrilla juncea, sur Wikispecies
  • (fr) Référence Belles fleurs de France : Chondrilla juncea (consulté le )
  • (en) Référence Flora of North America : Chondrilla juncea (consulté le )
  • (en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Chondrilla juncea (+ photos + répartition + description) (consulté le )
  • (en) Référence Catalogue of Life : Chondrilla juncea L. (consulté le )
  • (fr + en) Référence ITIS : Chondrilla juncea L. (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Chondrilla juncea (taxons inclus) (consulté le )
  • (en) Référence GRIN : espèce Chondrilla juncea L. (consulté le )
  • (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Chondrilla juncea L. (consulté le )
  • (fr) Référence INPN : Chondrilla juncea L., 1753 (TAXREF) (consulté le )
  • Site canope.ac-besancon.fr
  • Site FloreAlpes

Notes et références

  1. a et b Chauvet, Michel (1948-....)., Jousson, Jacky., Mansion, Dominique (1952-....). et Curiace, Gismonde (1960-....)., Encyclopédie des plantes alimentaires, Paris, Belin, 877 p. (ISBN 978-2-7011-5971-3 et 2-7011-5971-7, OCLC 1057475757, lire en ligne)
  2. a et b James Molina, « Le saladier sauvage », les Quatre Saisons du jardinage,‎ , p. 17-18 (ISSN 0242-4959)
  3. (oc) Louis Alibert, Dictionnaire Occitan-Français (selon les parlers languedociens), Toulouse, IEO-Edicions, 2016 fac-similé de l'édition de 1977, 700 p. (ISBN 978-2-85910-566-2), p. 82
  4. Benoît Larroque et Jean Favennec, Guide de la flore du littoral sableux méditerranéen : De la Camargue au Roussillon, Éditions Sud Ouest, , 277 p. (ISBN 9782817704487), p. 84
  5. Konrad Lauber et Gerhart Wagner, Flora Helvetica, Berne Stuttgart Vienne, Haupt, , 1631 p. (ISBN 978-3-258-07206-7), p. 1182-1183
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