Constantin Sloutchevski

Constantin Sloutchevski
Constantin Sloutchevski
Titre de noblesse
Hofmeister
Biographie
Naissance
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Saint-PétersbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Saint-PétersbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de NovodevitchiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Empire russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Traducteur, dramaturge, poète, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Konstantin Sloutchevski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Pravitel’stvennyi Vestnik (en) (-)
Ministry of State Property (en) (-)
Ministry of Internal Affairs (Russian Empire) (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Glavnoe upravlenīe po di︠e︡lam pechati (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinctions
Ordre de Sainte-Anne de 1re classe
Ordre de Saint-Stanislas, 1re classe
Ordre de Saint-Vladimir de 3e classeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Constantin Konstantinovitch Sloutchevski (en russe : Константин Константинович Случевский) est un poète russe, né en 1837 à Saint-Pétersbourg en (Russie) et mort en 1904.

Biographie

Élevé à l'école des cadets, il entre dans l'armée en qualité de sous-lieutenant de la Garde impériale, y reste deux ans, passe à l'Académie de l'État-Major, prend ensuite sa retraite et part pour l'étranger. Lors de son séjour à Paris, il suit des cours à la Sorbonne ; reste ensuite pendant quatre ans à Berlin et Heidelberg et c'est à l'Université de cette ville qu'il reçoit le titre de docteur ès philosophie. De retour en Russie, Sloutchevski entre au ministère de l'Intérieur, dirige la rubrique littéraire de l'hebdomadaire Vsemirnaïa Illustratsia en 1871-1875, passe aux Domaines en 1877, devient rédacteur en chef du Messager d'État[1],[2].

Ses premiers vers ont été publiés en 1857, sans signature. En 1860, ses poèmes parus dans la revue Le Contemporain sont l'occasion d'une discussion sur le caractère social de la poésie, au cours de laquelle on lui reproche de s'enfermer dans une tour d'ivoire. Ce qui l'incite au silence, et il ne reviendra à la poésie qu'une vingtaine d'années plus tard. Son premier recueil ne paraît qu'en 1880, deux autres le suivent en 1881 et 1883.

Bibliographie

  • On trouve deux de ses poèmes, Quoi les pierres ne vivraient pas traduit par Léon Robel et Soupirs humains traduit par Elsa Triolet dans l'anthologie bilingue de la poésie russe réunie et publiée sous la direction d'Elsa Triolet chez Seghers en 1965. La courte biographie ci-dessus est extraite de cet ouvrage consacré à 94 poètes.
  • Ses poèmes Le joueur de bandoure, La rivière Toïma, Près d'une église de village sont consultables sur le site [1].
  • Anthologie de la poésie russe, choix, traduction et commentaires de Jacques David, Stock, 1947.

Notes et références

  1. Павел Фокин, Светлана Князева, Серебряный век. Портретная галерея культурных героев рубежа XIX–XX веков. Том 3. С-Я, Litres,‎ (ISBN 978-5-457-86680-5, lire en ligne)
  2. Павел Анненков, Молодость И. С. Тургенева. 1840–1856, Litres,‎ , 170 p. (ISBN 978-5-457-13337-2, lire en ligne), p. 17

Liens externes

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