Dionisio Fierros
Dionisio Fierros
Autoportrait (1866)
| Naissance |  Vaḷḷouta (en) |
|---|---|
| Décès | (à 67 ans) Madrid |
| Nationalité | espagnole |
| Formation | |
| Activité | Peintre |
| A travaillé pour | Alphonse XII d'Espagne |
|---|---|
| Membre de | Académie royale des Beaux-Arts Saint-Ferdinand Academia de Bellas Artes de San Salvador (d) |
| Mouvements | Peinture romantique, costumbrismo |
| Genres artistiques | Peinture d'histoire, Peinture romane |
| Influencé par | José de Madrazo y Agudo, Federico de Madrazo |
| Distinction |
El pintor Manuel Castellano (d), Alfonso V (d), La salida de misa en una aldea de las cercanías de Santiago de Galicia (d), Episodio del reinado de don Enrique III de Castilla llamado el Doliente cuando al día siguiente de haber tenido que empeñar su gabán para comer corrige el orgullo y desmanes de los señores y ricoshomes de Castilla (d) |
Signature
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Dionisio Fierros Álvarez, né le et mort le , est un peintre espagnol de style romantique spécialisé dans les scènes historiques et de costumbrismo[1]. Pendant de nombreuses années, il est membre de l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand[2].
Biographie
Dionisio Fierros naît à Ballota, mais quitte sa ville natale à l'âge de quatorze ans pour Madrid, où il trouve un poste d'apprenti chez un tailleur. Plus tard, on pense qu'il devient le domestique du marquis de San Adrián, qui possède une vaste collection d'art. Lorsque le marquis le découvre en train de copier certains tableaux, il est impressionné et présente Dionisio Fierros à José de Madrazo[2]. C'est peut-être apocryphe, mais il étudie avec les Madrazos et fait des copies au musée du Prado[1]. Il est possible qu'il ait aussi étudié à Paris et en Italie.
Il fait ses débuts dans les expositions en 1858, avec cinq portraits et trois scènes diverses, présentés à Saint-Jacques-de-Compostelle, où il vit alors[1]. Lors de l'exposition nationale des beaux-arts de 1860, il remporte un prix pour sa peinture d'un pèlerinage à Santiago et, en 1862, il arrive en deuxième position pour sa représentation de personnes sortant d'une messe à Santiago. Au cours des années suivantes, il participe à plusieurs expositions internationales, remportant une médaille de première classe à la Exposition universelle de Philadelphie[2].
À cette époque, il réalise également une peinture murale de l' Extase de sainte Thérèse pour le monastère de l'Escurial. En 1886, son tableau représentant une scène de la vie du roi Henri III est acheté par le ministère des Travaux publics[2]. De 1885 à 1889, il vit en Galice et peint des portraits, des paysages et des scènes de genre pour le compte de la "Real Sociedad Económica de Amigos de País de Santiago de Compostela".
Cinq ans après son retour à Madrid, il meurt subitement alors qu'il se rend à une corrida. En 1966, une grande rétrospective est organisée à l'Athénée de Madrid et, en 2000, une autre grande exposition est présentée à Vigo[3].
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Sortie de la messe dans un village près de Santiago (1862). -
Portrait du peintre Manuel Castellano par D. Fierros (1865). -
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Henri III réprimandant ses nobles (1886). -
Cardinal Miguel García Cuesta.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dionisio Fierros » (voir la liste des auteurs).
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