Famille d'Anjou-Mézières

Anjou-Mézières
Image illustrative de l’article Famille d'Anjou-Mézières
Armes anciennes.

Blasonnement D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules.

Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent.

Fiefs tenus Marquisat de Mézières

Comté de Saint-Fargeau
Comté de Dammartin
Seigneurie de Courtenay

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La famille d'Anjou-Mézières est une famille noble de seigneurs du XVe siècle et du XVIe siècle, qui est une branche illégitime de la maison de Valois-Anjou.

Personnalités remarquables

Généalogie

  • Charles IV du Maine
    • (illégitime) Louis d'Anjou-Mézières, appelé le bâtard du Maine, fils bâtard légitimé par son père Charles IV du Maine, mort en 1489, baron de Mézières épouse le Anne de La Trémoille, fille de Louis Ier de La Trémoille[1],[2],[3],[4],[5]
      • Anne, née à Mézières-en-Brenne le , morte jeune[1],[6] ;
      • Renée, née à Mézières-en-Brenne le épouse le François de Pontville, vicomte de Rochechouart[1],[6],[7] ;
      • Louis, né à Mézières-en-Brenne le , mort jeune[1],[3] ;
      • René d'Anjou-Mézières, né à Mézières-en-Brenne le et mort en Avignon en 1521, baron de Mézières et seigneur de Saint-Fargeau[1],[6],[7] épouse Antoinette de Chabannes, morte le , dame de Saint-Fargeau et de la Puisaye, fille aînée et héritière de Jean de Chabannes, comte de Dammartin et seigneur de Saint-Fargeau et de Suzanne de Bourbon-Roussillon[8],[9].
        • Louis, abbé de Pontlevoy jusqu'en 1540, puis abbé de Nesle-la-Reposte[8],[6],[9] ;
        • Nicolas d'Anjou-Mézières, né le , comte de Saint-Fargeau et marquis de Mézières, épouse le Gabrielle de Mareuil, morte en 1593, fille et héritière de Guy de Mareuil, seigneur de Mareuil et de Villebois et de Catherine de Clermont[8],[6],[9] ;
          • Henriette, née au château de Saint-Fargeau en 1543, morte jeune[10],[6] ;
          • Antoinette, née à Mézières-en-Brenne le , morte jeune[10],[6] ;
          • Nicolas, né le , mort avant 1568[10],[6] ;
          • Renée d'Anjou-Mézières, née à Mézières-en-Brenne le , morte en 1597, marquise de Mézières et comtesse de Saint-Fargeau, dame de Mareuil, Villebois, etc, épouse en 1566 François de Bourbon, duc de Montpensier[10],[6] ;
          • Jeanne, née au château de Pranzac le , mort jeune[11],[6].
        • Françoise, mort sans alliance[8],[6],[9] ;
        • Françoise, comtesse de Dammartin et dame de Courtenay, épouse de 1- le , Philippe de Boulainvilliers, mort en 1537 et 2- le Jean III de Rambures[8],[12],[9] ;
        • Renée, épouse de 1- Hector de Bourbon vicomte de Lavedan, mort à la bataille de Pavie, 2- Gabriel-Olivier Baraton, seigneur de La Roche[8],[12],[9] ;
        • Antoinette, morte avant 1539, épouse de Jean de Bourbon vicomte de Lavedan, mort en 1549, frère d'Hector ci-dessus[8],[12],[9].

Armoiries

D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules[13].

Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent[1].

Mémoire

Louis d'Anjou-Mézières choisit l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne comme lieu de sépulture et y fait construire pour cela une chapelle[1],[14], au nord de l'édifice principal (qui date du XIVe siècle) et qui est achevée après sa mort[15].

En face de celle construite par son grand-père, Nicolas d'Anjou-Mézières fait ériger une chapelle supplémentaire, appelée la chapelle d'Anjou. Elle est commencée en 1543-1544 et consacrée en 1559[15],[16]. Sur les vitraux des trois fenêtres de cette chapelle, il fait figurer ses ancêtres : son grand-père Louis d'Anjou-Mézières, son père René d'Anjou-Mézières et lui-même, à chaque fois avec femmes et enfants et leurs saints patrons[17],[16].

  • Chapelle d'Anjou (XVIe siècle) de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne.
  • Détail du vitrail de la fenêtre Est figurant Louis d'Anjou-Mézières et ses deux fils présentés par Saint Louis[18],[19].
    Détail du vitrail de la fenêtre Est figurant Louis d'Anjou-Mézières et ses deux fils présentés par Saint Louis[18],[19].
  • Détail du vitrail de la fenêtre Sud figurant Antoinette de Chabannes, femme de René d'Anjou-Mézières et ses quatre filles présentées par saint Antoine[20],[21].
  • Détail du vitrail de la seconde fenêtre Sud figurant Nicolas d'Anjou-Mézières et ses enfants présentés par saint Nicolas[20],[21].
    Détail du vitrail de la seconde fenêtre Sud figurant Nicolas d'Anjou-Mézières et ses enfants présentés par saint Nicolas[20],[21].
  • Détail du vitrail de la seconde fenêtre Sud figurant Gabrielle de Mareuil, femme de Nicolas d'Anjou-Mézières, et ses deux filles présentées par l'archange Gabriel[20],[21].

Références

  1. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 503.
  2. La Villegille 1860-1861, p. 181.
  3. a et b de Belleval 1901, p. 106.
  4. Perrot 1987, p. 200.
  5. Laurent Vissière, « Louis II de La Trémoille (1460-1525). Au service de François Ier », dans Cédric Michon (dir.), Les conseillers de François Ier, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 668 p. (ISBN 978-2-7535-6794-8, DOI 10.4000/books.pur.119922, lire en ligne), p. 131–143.
  6. a b c d e f g h i j et k de Belleval 1901, p. 107.
  7. a et b La Villegille 1860-1861, p. 186.
  8. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 505.
  9. a b c d e f et g H. Noël-Cadet, « Antoine de Chabannes (1408-1488), sa famille et ses souvenirs à Dammartin-en-Goële », Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, vol. 37,‎ , p. 5-58 (lire en ligne).
  10. a b c et d Van Kerrebrouck 1990, p. 506.
  11. Van Kerrebrouck 1990, p. 507.
  12. a b et c de Belleval 1901, p. 108.
  13. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, t. 1, Éditions héraldiques, , 395 p. (lire en ligne), p. 193.
  14. La Villegille 1860-1861, p. 182-183.
  15. a et b Perrot 1987, p. 192.
  16. a et b Laugardière 1934-1935, p. 654-655.
  17. Perrot 1987, p. 198-199.
  18. Perrot 1987, p. 198.
  19. Laugardière 1934-1935, p. 654.
  20. a b et c Perrot 1987, p. 199.
  21. a b et c Laugardière 1934-1935, p. 655.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • René de Belleval, Les bâtards de la maison de France, Paris, Henri Vivien, , 307 p. (lire en ligne), p. 106-109.
  • Maurice de Laugardière, « Les vitraux de Mézières-en-Brenne (Indre) », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques,‎ 1934-1935, p. 647-658 (lire en ligne).
  • Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézière-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France 142e session 1984 Bas-Berry, Paris, Société française d'archéologie, , 386 p. (lire en ligne), p. 192-200.
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6), p. 503-507.
  • M. de La Villegille, « Testament de Louis, bâtard du Maine », Compte rendu des travaux de la société du Berry à Paris, vol. 8,‎ 1860-1861, p. 180-189 (lire en ligne).
v · m
Personnalités

Pays
Branches
Branches bâtardes
Généalogies
Armoriaux
Voir aussi
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