Génebaud de Laon

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Génebaud
Saint Génebaud dans sa cellule, tapisserie du musée Saint-Remi de Reims
Fonction
Évêque
Diocèse de Laon
Latro de Laon (en)
Biographie
Naissance
LaonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers 550
LaonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Prélat, prêtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Latro de Laon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Vénéré par
l'Église catholique
Étape de canonisation
SaintVoir et modifier les données sur Wikidata
Fête
5 septembre

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Génebaud fut le premier évêque de Laon, mort vers 550. Il est reconnu saint par l'Église catholique.

Hagiographie

Blason des évêques de Laon

Génebaud, fils de saint Celsin[1], et neveu de Remi de Reims, fut nommé par ce dernier à la tête de l'évêché de Laon dont il fut le premier évêque au VIe siècle.

Mais Génébaud était marié, ce qui, à l'époque, ne posait pas problème, pourvu qu'il restât chaste. Mais après son ordination, il fit encore deux enfants à sa femme, alors qu'il était déjà évêque. Il alla avouer sa faute à saint Remi qui l'enferma pendant sept ans dans une cellule non loin de l'église Saint-Julien à Laon, afin qu'il pratiquât la pénitence, avant de reprendre ses fonctions[2]

Son fils Latro (en) lui succéda et fut évêque de vers 550 à 570, et fut d'ailleurs canonisé, tout comme son père.

Génebaud serait mort vers 550, et est fêté le 5 septembre[3]

Culte de saint Génebaud

Plusieurs églises sont dédiées à Génebaud :

Sources

  • Alban Butler, Vies des pères des martyrs et des autres principaux saints, Louvain, 1831.
  • J.E. Stadtler, Vollständiges Heiligenlexicon, t. II, p. 370.
  • Bibliotheca sanctorum, t. VI, p. 110-111.
  • Jorrand, J. 2019. Laon. La chapelle Saint-Génebaud. In Gillon, P., & Sapin, C. (Eds.), Cryptes médiévales et culte des saints en Île-de-France et en Picardie. Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion. doi :10.4000/books.septentrion.91578

Articles connexes

Notes

  1. Les Rues de Reims, mémoire de la ville, Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.
  2. Ce conte hagiographique pourrait avoir une base historique, selon C. Cochini, Apostolic Origins of Priestly Celibacy, Ignatius Press, 1990, p. 111.
  3. Principales sources de nos connaissances de la légende de saint Génebaud: Hincmar de Reims, (806-882), Vita Remigii, voir J. Devisse, Hincmar, archevêque de Reims 845-882, 3 vol., Genève 1976-1979. Et Flodoard (893-966), Histoire de Reims/Flodoardi Historiae Remensis Ecclesiae, analysée par M. Sot, Un historien et son église, Flodoard de Reims, Paris 1993. Les livres de Hincmar et de Flodoard ont été utilisés par Jacques de Voragine qui a inséré dans sa Legenda Aurea (1260-1264) deux vies de saint Remi, dont la première mentionne l'histoire de Genebaud : voir l'édition latine de J.G.T. Grässe, Leipzig 1850, cap. XVI; traduction française J.-B. M. Roze et H. Savon, Jacques de Voragine, La Légende dorée, 2 vol., Paris, Garnier-Flammarion, 1967, vol. I, pp. 122-124.
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