Gault de Concise

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Gault de Concise

Naissance	V^e siècle
Décès	vers 550
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Saint Gault de Concise, ermite évangélisateur du Maine au VI^e siècle, né dans les environs de Trèves à la fin du V^e siècle et mort vers 550.

Biographie

Compagnon de saint Front, il quitte sa région natale de Trèves pour se retirer à l'abbaye de Micy alors dirigé par saint Mesmin l'ancien (également appelé saint Maximin). À la mort de celui-ci il vient, avec Saint Front, dans la Mayenne pour obtenir l'autorisation de saint Innocent, évêque du Mans, de s'installer dans son diocèse comme anachorètes. Il se fixe ainsi à l'Ermitage, dans la forêt de Concise^[1].

Aucun texte ancien ne semble narrer la vie de cet ermite ; sa légende ne contient aucun détail précis sur des faits miraculeux que l'on prêtait généralement aux solitaires de cette époque^[2].

Bibliographie

Antoine Le Corvaiser de Courtailles, Histoire des evesques du Mans, et de ce qui s'est passé de plus mémorable dans le diocèse pendant leur pontificat, Paris, Sébastien Cramoisy, 1648 (lire en ligne), p. 139.

Symphorien Guyon, Histoire de l'église et diocèse, ville et université d'Orléans, Orléans, Claude Borde, 1650 (lire en ligne), p. 466.

Jean Bondonnet, Les vies des Evesques du Mans restituées et corrigées, Paris, Edme Martin, 1651 (lire en ligne), p. 167.

Jean Colomb, Histoire des évêques du Mans, par un ancien Bénédictin de St-Maur, Le Mans, Librairie de piété et d'éducation, 1837 (lire en ligne), p. 45.

Léon de La Sicotière et Auguste Poulet-Malassis, Le département de l'Orne archéologique et pittoresque, Laigle, Beuzelin, 1845 (lire en ligne), p. 150.

Théophile Cochard, « Micy: Son histoire, son influence sociale au VI^e siècle », dans Académie de Sainte-Croix d'Orléans: Lectures et mémoires, t. 3, Orléans, Herluison, 1877 (lire en ligne), p. 180.

Louis-Pierre Hommey, Histoire générale, ecclésiastique et civile, du diocèse de Séez ancien et nouveau et du territoire qui forme aujourd'hui le département de l'Orne, Paris, Renaut de Broise, 1898 (lire en ligne), p. 117.

André Bouton, Le Maine: histoire économique et sociale, des origines au XIVe siècle, Le Mans, Fauteur, 1962 (lire en ligne), p. 86.

Notes et références

↑ *Théophile Cochard, « Saint Front et Saint Gault solitaires », dans Les Saints de l'église d'Orléans, Orléans, Herluison, 1879 (lire en ligne), p. 206-207.
↑ Paul Guérin, Les petits Bollandistes : vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament, des martyrs, des pères, des auteurs sacrés et ecclésiastiques, t. 9, Bar-le-Duc, Louis Guérin, 1873 (lire en ligne), p. 420.