Jacqueline de Bueil

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Moret.

Jacqueline de Bueil
Fonction
Maîtresse royale
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Neuf-MarchéVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MaîtresseVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille de BueilVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Claude de Bueil, Seigneur de Courcillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine de Montcler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
René II du Bec-Crespin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Antoine de Bourbon-Bueil
François-René Crespin du BecVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jacqueline de Bueil, comtesse de Moret, née en 1588 et morte empoisonnée à Vardes en 1651[1], est la fille de Claude de Bueil, seigneur de Courcillon et de La Marchère.

Biographie

Jacqueline de Bueil-Courcillon fut l'une des maîtresses officielles d'Henri IV. Très jeune et sans fortune, elle exige du roi qu'il la marie à un gentilhomme de bonne famille.

Le roi lui choisit un premier époux, Philippe de Harlay de Champvallon (1582-1652), comte de Césy, petit-cousin du président Achille, qu'elle épouse le , à six heures du matin, à Saint-Maur-des-Fossés. Malgré ses frasques nocturnes dans Paris en compagnie le plus souvent de Roger de Bellegarde et Antoine de Roquelaure, et suivi des pages de la chambre de service arborant leur flambeau (et notamment par le jeune Racan), le roi lui est suffisamment attaché pour lui offrir, le jour de l'an 1605, le titre de comtesse de Moret, ainsi qu'une bourse de neuf mille livres. Le divorce avec Philippe de Harlay est prononcé le (il se remariera avec Marie de Béthune-Mareuil de Congy, cousine issue de germain du ministre Sully).

De sa relation avec Henri IV naquit, le , un enfant prénommé Antoine de Bourbon-Bueil. Le petit comte de Moret sera légitimé en mars 1608.

Jacqueline devient également la maîtresse de Claude de Chevreuse, prince de Joinville. Henri IV, informé par son ministre Sully, se fâche. La comtesse de Moret le rassure : Joinville ne lui fait pas la cour, il veut l'épouser. Voulant en avoir le cœur net, le souverain ordonne au prince d'acheter des alliances : toujours amoureux de Jacqueline, mais ne désirant en aucune manière s'opposer au roi, celui-ci rejoint immédiatement sa Lorraine natale. Alors qu'Henri IV fait mine de croire aux arguments de sa maîtresse, celle-ci se console vite avec un autre gentilhomme. Mais, cette fois, le roi "trompé" se fâche et rompt aussitôt[2].

En 1617, elle se marie avec René II Crespin du Bec, marquis de Vardes.

Elle serait morte empoisonnée à Vardes en 1651[1],[3] et a été enterrée à dans la chapelle Notre-Dame de la Pitié, de l'église de Moret-sur-Loing, où sa pierre tombale est encore visible.

Généalogie

Descendante directe de Jeanne de Valois, elle est l'arrière-arrière-arrière-petite-fille du roi Charles VII et de sa favorite Agnès Sorel[4].

De sa relation avec Henri IV elle a eu un enfant :

De son second mariage avec René II Crespin du Bec, marquis de Vardes elle a eu deux enfants :

Notes et références

  1. a et b Les Historiettes/Tome 1/15
  2. La relation entre Jacqueline de Bueil et Henri IV.
  3. Henri Pigaillem : Dictionnaire des favorites
  4. « Jacqueline DE BUEIL - Essai de Généalogie, par Alain GARRIC - Geneanet », sur gw.geneanet.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du XVIIe siècle
  • icône décorative Portail de la monarchie
  • icône décorative Portail du royaume de France