Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis

Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis
Fonctions
Abbé de l'abbaye de Marmoutier de Tours
Abbé commendataire
Abbaye Saint-Ouen de Rouen
Abbé commendataire
Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
Gouverneur
Le Havre
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
Activités
Famille
Famille de Vignerot de PontcourlayVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Autres informations
Grade militaire
Lieutenant général des arméesVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis (né le et mort le ), marquis de Richelieu, est un aristocrate français, petit-neveu du cardinal de Richelieu, bénéficiaire comme les autres membres de sa famille de son népotisme. Il est d'abord abbé commendataire de plusieurs abbayes, puis renonce à ses bénéfices et à l'état ecclésiastique pour se marier. Il devient général, gouverneur du Havre.

Biographie

Jean Baptiste Amador est le deuxième fils de François de Vignerot de Pont-Courlay (neveu maternel du cardinal ; fils de René de Vignerot et de Françoise du Plessis, sœur du cardinal de Richelieu) et Marie-Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont et de Rostrenen, et le frère cadet de Armand-Jean de Vignerot du Plessis, 2e duc de Richelieu.

Alors qu'il n'est âgé que de 10 ans son grand-oncle le cardinal de Richelieu se démet en sa faveur en décembre 1642 de ses commendes de l'abbaye de Marmoutier, de Saint-Benoit-sur-Loire et de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. Du fait de son défaut d'âge il n'obtient ses bulles pontificales de confirmation que le et ne prend possession qu'en 1646[1].
Il est également prieur commendataire de Saint-Martin-des-champs à Paris.

En 1652 contre l'avis de sa famille il renonce à la vie ecclésiastique et à ses bénéfices qu'il transmet cependant à son frère cadet Emmanuel-Joseph de Vignerot du Plessis, et épouse le 6 novembre, Jeanne-Baptiste de Beauvais fille de Catherine Bellier, première femme de chambre de la reine.

Selon Roger de Bussy-Rabutin, sa tante Marie-Madeleine de Vignerot d'Aiguillon furieuse[2] l'exile en vain en Italie afin qu'il y retrouve ses esprits[3]. À son retour il devient lieutenant général des armées du roi, gouverneur du Havre et capitaine du château de Versailles et du château de Saint-Germain-en-Laye.

Il meurt le .

Postérité

De son épouse Jeanne-Baptiste morte à 27 ans le , fille de Pierre de Beauvais et de Catherine Bellier, il laisse :

Notes et références

  1. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Volumes 10 à 11 p. 272
  2. Elle aurait déclaré « Mes neveux vont toujours de mal en pis j'espère que le troisième épousera la fille du bourreau ! »
  3. Histoire amoureuse des Gaules, volume 1, p. 71.
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