Jorge Eduardo Acosta

Cet article est une ébauche concernant un militaire argentin.

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Jorge Eduardo Acosta
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Dictature militaire en ArgentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
argentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École navale militaire (Argentine) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Capitaine de navireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Task Group 3.3 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Marine argentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Capitaine de corvetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour

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Jorge Eduardo Acosta, né le , surnommé El Tigre (« Le Tigre ») est un capitaine de corvette argentin, chef du groupe de travail (Grupo de Tareas) 3.3.2 de l'Escuela superior de mecánica de la armada (ESMA) responsable de ce centre de détention pendant la « guerre sale ». Il aurait été le responsable des décisions concernant la torture et des assassinats à l'ESMA.

Il lui a été notamment reproché d'avoir ordonné les meurtres des religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domon (sur la dénonciation d'Alfredo Astiz) et des Mères de la place de Mai Azucena Villaflor, Esther Ballestrino et María Ponce (en), ainsi que de l'adolescente argentino-suédoise Dagmar Hagelin. Au total, il est accusé d'environ 80 crimes.

Protégé un temps par la Ley de Obediencia Debida, il a été condamné à la réclusion à perpétuité par un tribunal argentin le .

Le , il est condamné dans l'affaire du vol de bébés d'opposantes détenues à 30 ans de prison[1].

Il exprime depuis sa prison, comme d'autres anciens tortionnaires condamnés, son soutien au candidat d’extrême droite Javier Milei pour l'élection présidentielle argentine de 2023[2].

Notes

  1. Juan Mabromata, « Vols de bébés en Argentine: lourdes peines de prison pour deux anciens dictateurs »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Yahoo! Actualités,
  2. « En Argentine, le candidat d’extrême droite Javier Milei et sa colistière remettent en cause l’existence d’un terrorisme d’Etat durant la dictature », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Article connexe

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