Jules-Arsène Garnier

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Jules Garnier
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
17e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, illustrateur, graveurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts
École des beaux-arts de ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Fratrie
Pauline Delacroix-GarnierVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jules-Arsène Garnier[1], né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre, illustrateur et graveur français.

Biographie

Jules-Arsène Garnier est le frère aîné de Pauline Delacroix-Garnier (1859-1912)[2], à qui il apprendra à peindre des aquarelles.

D'abord élève de l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse, il intègre l'atelier de Jean-Léon Gérôme à l'École des beaux-arts de Paris[3]. Il débute au Salon de 1869, où il expose jusqu'en 1889.

Le Supplice des adultères (Salon de 1876), localisation inconnue.

Il est l'auteur de scènes de genres médiévales et anecdotiques, comme Le Supplice des adultères qu'il envoie au Salon de 1876 (localisation inconnue)[4].

En 1880, les directeurs de la société néerlandaise dite Société du Panorama, J. Hartsen et Léon Wertheim, commandent à Jules-Arsène Garnier le Panorama de la Bataille de Montretout, qui mesure 40 mètres de circonférence. À cette fin, Garnier recrute des proches et des anciens élèves de Tony Robert-Fleury : son beau-frère Édouard Debat-Ponsan, Henry-Eugène Delacroix et Gaston Marquet. Le travail est livré début et inauguré le 11 à Amsterdam. En décembre suivant, cette même société commande un nouveau panorama à la même équipe de peintres, le Panorama de Constantinople qui doit figurer à l'Exposition coloniale internationale de 1883 à Amsterdam. Pour se documenter, Garnier part à Constantinople puis s'installe avec ses collègues dans le village de Klampenborg, près de Copenhague, pour peindre la toile qui est livrée le [5].

Jules-Arsène Garnier est l'auteur de 160 compositions illustrant l’œuvre de Rabelais. Exposées en Angleterre en 1890, elles furent saisies comme « attentatoires à la morale »[6], épisode que rappelle une affiche d'Albert Guillaume : Exposition de l’œuvre de Rabelais par Jules Garnier à la Splendide Taverne[7].

Collections publiques

Estampes

  • Œuvres de Jules-Arsène Garnier
  • Le Procès de Panurge (vers 1870), Seuilly, musée Rabelais.
    Le Procès de Panurge (vers 1870), Seuilly, musée Rabelais.
  • Thiers proclamé “Libérateur du Territoire”, le 16 juin 1877 (1878), Versailles, musée de l'Histoire de France.
    Thiers proclamé “Libérateur du Territoire”, le (1878), Versailles, musée de l'Histoire de France.
  • Illustration pour Les jeux du cirque et la vie foraine d'Hugues Le Roux (1889).
    Illustration pour Les jeux du cirque et la vie foraine d'Hugues Le Roux (1889).

Notes et références

  1. Jules Arsène Garnier (1847-1889
  2. Elle épousera le peintre Henry-Eugène Delacroix (1845-1930) en 1878.
  3. Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 4, p. 775.
  4. « Le Supplice des adultères », notice sur christies.com.
  5. [PDF] Louis du Chalard, « Panorama de Constantinople pris de la Corne d’Or », Orients. Bulletin de l’association des anciens élèves et amis des langues orientales, , pp. 107-112.
  6. Pierre Assouline, Grâces lui soient rendues : Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes, Plon, 2002, p. 248.
  7. lire en ligne sur Gallica.
  8. Denise Delouche, Les peintres de la Bretagne avant Gaugin, vol. 2, Service de reproduction des thèses, Université de Lille III, 1978, p. 772.
  9. « Thiers proclamé « Libérateur du Territoire », le 16 juin 1877 », notice sur histoire-image.org.
  10. « La canne des Indes », sur utpictura18.univ-amu.fr.

Annexes

Bibliographie

  • Armand Silvestre, Le nu de Rabelais d'après Jules Garnier, illustrations de Japhet, Paris, E. Bernard et Cie Imprimeurs-Éditeurs, 1892.
  • Armand Silvestre, Rabelais et l’œuvre de Jules Garnier, Paris, E. Bernard, 1897.
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Gérald Schurr, Les Petits Maîtres de la peinture 1820-1920, valeur de demain, t. III, Paris, Les Éditions de l’Amateur, 1976.

Liens externes

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  • Jules-Arsène Garnier, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Bénézit
    • Bridgeman Art Library
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