Jules Déchin

Jules Déchin
Jules Déchin dans son atelier (détail)[1].
Biographie
Naissance
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LilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
6e arrondissement de Paris
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École des beaux-arts de Lille
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Louis Noël (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Jules Cavelier, Henri Chapu
Distinction
prix Jean-Baptiste Wicar
médaille de 1re classe
Œuvres principales
Statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue du statue du Sacré-Cœur de Jésus (d), statue équestre de Jeanne d'Arc (d) (), statue du Maire André (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jules Déchin
Signature sur le monument aux morts de Saint-Just.
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jules Déchin, né à Lille le et mort à Paris le , est un sculpteur français.

Biographie

Jules Ildephonse Déchin, frère aîné de Géry Déchin, débuta ses études à l'École des beaux-arts de sa ville natale de Lille, puis est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Cavelier et d'Henri Chapu.

En 1898, il devient lauréat du prix Jean-Baptiste Wicar — équivalent du prix de Rome pour la ville de Lille — qui lui permet de résider pendant quatre ans à la via del Vantaggio à Rome. À l'issue de sa formation, il exécute de nombreuses œuvres dans toute la France ainsi qu'en Italie, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Canada, États-Unis et Russie. Au début des années 1920, certaines de ses œuvres ont été éditées en fonte par la fonderie Durenne, notamment ses modèles de statues du Poilu mourant[2] et de la France victorieuse[3] qui ornent nombre de monuments aux morts de la Première Guerre mondiale.

En 1899, il devient gendre du sculpteur Louis Noël. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon des artistes français de 1900, puis une médaille de 2e classe en 1904 et une médaille de 1re classe en 1907, année où il est placé en hors-concours[4].

Il meurt le à son domicile parisien, au no 114 bis de la rue de Vaugirard dans le 6e arrondissement de Paris[5]. Il est enterré au cimetière de Montrouge aux côtés de son beau-père.

Œuvres dans les collections publiques

Canada

États-Unis

  • Washington : Goff Memorial (en), 1922, bronze, à la mémoire de Thomas Trueman Goff.

France

Monument aux morts de Roye. Somme.
Détail du Monument aux morts de Roye (1927).

Italie

Pays-Bas

  • Oploo : Le Sacré-Cœur de Jésus, 1930, statue en fonte, fonderie Denonvilliers.

Œuvres d'édition

Ces œuvres reproduites en série, ornent de nombreux monuments aux morts. Elles ont parfois été badigeonnées d'une polychromie postérieure à l'érection.

Poilu mourant

La statue du Poilu mourant représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme[15]. Il est couché, tête nue, tient son fusil dans sa main droite, sa main gauche sur la poitrine. Il regarde en l'air. Sa jambe droite est fléchie.

Elle orne les monuments aux morts de Athies, Aumont-Aubrac, Béthencourt (dans le cimetière), Bief-du-Fourg, Boisleux-au-Mont, Brunembert, Chaulnes, Corcieux, Elven, Germigny, Herly (dans l'église Saint-Pierre)[16], Jouey, Juvigny-sous-Andaine, Lézardrieux, Ligny-en-Cambrésis, Les Vans, Loos-en-Gohelle, Marchenoir, Mercatel, Ohain, Origny-en-Thiérache, Pévy, Pleines-Œuvres, Ploumagoar, Pont-Farcy, Saint-Just[17],[18], Saint-Laurent-de-Brèvedent, Saint-Porchaire, Saint-Romain-de-Colbosc, Tannois, Thiembronne et Urcel.

La statue de poilu sur le monument aux morts de Bertry présente une forte ressemblance avec le Poilu mourant.

Poilu blessé

Également appelé Soldat agonisant ou Soldat blessé, la statue du Poilu blessé représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout, tête nue, sa main gauche sur la poitrine. Son bras droit et sa jambe droite fléchie en appui sur un muret lui permettent de se maintenir debout.

Elle orne les monuments aux morts de Béthencourt, Biffontaine, Boujailles, Casson, Courvières, Écoust-Saint-Mein, La Chapelle-Bouëxic, La Ferté-Chevresis, Lépine, Senan[19] et Vieux-Vy-sur-Couesnon.

La France victorieuse

La statue de La France Victorieuse orne les monuments aux morts de Betchat, Béthencourt (dans le cimetière), Brieulles-sur-Bar, Chaulnes, Courvières, Eysus, Fontaine-lès-Luxeuil, Granges-sur-Vologne, Gueugnon, Lezennes, Ploumagoar, Pont-Farcy et Saint-Romain-de-Colbosc.

Armistice

Également appelée Poilu Armistice ou Armistice , la statue de l'Armistice représente un poilu (soldat français de la Première Guerre mondiale) en uniforme. Il est debout les pieds joints, casque sur la tête, tient dans sa main gauche son fusil dont la crosse repose à terre. Il regarde en l'air, son bras droit levé, la main ouverte. Le texte « 11 novembre 1918 » est écrit en creux sur la terrasse.

Elle orne les monuments aux morts de Bancourt, Beaurains, Braye-en-Laonnois, Colombier, Esquiule, Flines-lez-Raches, Germinon, Glère, Guer, Gueudecourt, Le Tiercent, Nontron, Pianottoli-Caldarello, Rouvroy-sur-Marne, Rozières et Villeneuve-la-Guyard.

Poilu avec fusil

Le Poilu avec fusil est un relief en ronde-bosse destiné a être posé en applique. Il représente un poilu en uniforme. Il est debout, tient dans sa main droite son fusil dont la crosse repose à terre et sa tête est tournée vers sa droite.

Il orne les monuments aux morts de Baillé, Cirfontaines-en-Azois, Esquennoy, Francastel, La Vallée-Mulâtre, Le Deschaux, Néronde, Neuville-Vitasse.

Notes et références

  1. « Jules Déchin - Biographie », sur julesdechin.blogspot.fr.
  2. « Poilu mourant », notice sur e-monumen.net.
  3. « Statue “France victorieuse” », notice sur e-monumen.net.
  4. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 363
  5. « Acte de décès no 756 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 17.
  6. « Monument à Jeanne d’Arc – parc de Sillery – Québec ».
  7. « Monument à Jeanne d’Arc – Bordeaux », notice sur e-monumen.net.
  8. « Monument aux morts de 14-18 – Chaulnes », notice sur e-monumen.net.
  9. « Monument au maire André – Lille », notice sur e-monumen.net.
  10. Cf photographie de François Antoine Vizzavona sur le site de l'agence photographique de la réunion des musées nationaux :[1]
  11. « Monument au statuaire Eugène Guillaume – Montbard (fondu) », notice sur e-monumen.net.
  12. « Monument aux morts de Ploumagoar », patrimoinedargoat.free.fr.
  13. Si Paris-Plage m'était conté, Le Touquet-Paris-Plage, Auréoline éditions, coll. « Une ville Des histoires », , 133 p. (ISBN 2-915123-19-5), p. 72
  14. Notice no IA35035940, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  15. « DUR_MM_PL06 – Poilu mourant », sur e-monumen
  16. « Poilu mourant – Église Saint-Pierre à Herly », sur e-monumen
  17. « Monument aux morts de 1914-1918 à Saint-Just », sur À nos grands hommes
  18. « Poilu mourant – Monument aux morts à Saint-Just », sur e-monumen
  19. « Monument aux morts de 1914-1918 à Senan », sur À nos grands hommes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jules Déchin, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
    • RKDartists
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    • GND
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  • « Jules Déchin », sur la base Joconde.
  • « Le statuaire Jules Déchin », sur julesdechin.blogspot.com.
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