Laurent Baud

Laurent Baud
Autoportrait de Laurent Baud
Naissance
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MorzineVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Nationalités
duché de Savoie ( - )
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, sculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Antoine Baud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Laurent Baud, né le à Morzine et mort le , est un peintre et sculpteur français. Avec le mauriennais Jacques Guille, il est parfois considéré comme l'un des peintres savoyards les plus renommés.

Biographie

Laurent Baud naît le à Morzine, alors dans le duché de Savoie[1]. Il est le second fils de Jean-François Baud[1]. Il est le frère cadet d'Antoine (1810- 1850), également peintre et sculpteur[1].

Sculpteurs de père en fils, son père Jean-François réalise lui-même les fonts baptismaux à l'occasion du baptême de son fils, ainsi que les stalles et le grand Christ de l'église Saint-Nicolas du Biot[2].

Après un bref passage à Chambéry aux côtés de son frère Antoine, qui l'initie au dessin, Laurent Baud part à Turin, pour suivre les cours de peinture de l'Accademia Albertina. L'année suivante, le roi Charles-Albert de Sardaigne lui remet deux médailles pour son œuvre.

En 1850, il est appelé à la décoration de la cathédrale de Saluces, dans la province de Coni. Il peindra également les fresques de la chapelle des Capucins du couvent Saint Jean.

De retour en Savoie, il entreprend le trompe-l'œil de l'église de Lugrin (1857), ainsi que celui de l'église Sainte-Agathe de Rumilly (1863)[2].

Vers 1879, il quitte Morzine pour Thonon-les-Bains, afin de rejoindre son fils et enseigner le dessin au collège Saint Francois.

Second tableau de Laurent Baud sur la crise des possédées de Morzine, lors de la visite de l'évêque Magnin en 1864.

Le peintre Charles Cottet sera son élève.

Laurent Baud est syndic en 1860, puis maire de Morzine de 1860 à 1861 et à nouveau de 1862 à 1878[3].

Autres œuvres

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 58.
  • Jacques-Alexis Pissard, Jean-Christophe Richard, Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines à 1900, vol. 2, Richard Jean-Christophe, , 534 p. (ISBN 978-2-9524101-0-6, lire en ligne).

Liens externes

Notes et références

  1. a b c et d Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 55.
  2. a b c et d Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 365
  3. Chronique de Morzine 2008, p. 470 (lire en ligne).
  4. http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri82/IM74000391.PDF Inventaire base Mérimée
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