Louis-Henri Nicot

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Louis-Henri Nicot
Biographie
Naissance
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RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts (jusqu'en )
École régionale des beaux-arts de RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, enseignantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Henriot-Quimper (d) (à partir de )
École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Salon d'automne ()
Salon de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Personne liée
Influencé par
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Prix Chenavard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Louis-Henri Nicot
Signature

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Louis-Henri Nicot, né le à Rennes et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un sculpteur français.

Biographie

Monument aux morts de l'Armée du Rhin, cimetière principal de Mayence (1925).

Louis-Henri Nicot est le fils de l'entrepreneur Henri Amédée Nicot et de Blanche Augustine Ardilouze. Il est élève à l'École régionale des beaux-arts de Rennes avant de devenir professeur à l'École des arts appliqués Olivier-de-Serres à Paris. Il est médaillé d'or au Salon des artistes français. Il décore le palais de justice de Reims, exécute le Monument aux morts de l'armée du Rhin du cimetière principal de Mayence.

Il est également l'auteur de la statue Evangéline (musée des beaux-arts de Rennes)[2], La Martyre de Longfellow, Annaïg Mam Goz du Faouët[3], et du Monument à Théodore Botrel à Pont Aven.

Il a créé de nombreuses céramiques à thèmes bretons, dont Les Trois commères, Le Léonard au veau, La Marchande de poulets, Le Vœu du marin (vers 1930) éditées par le faïencier Henriot de Quimper. Il a aussi sculpté les bustes de l'amiral Émile Guépratte et de Charles Le Goffic, ainsi que de nombreux monuments aux soldats morts pour la France[4].

Son Monument aux morts de Guémené-Penfao (Loire-Atlantique) en pierre de Kersanton, de conception sobre, représente une femme du pays, debout, pleurant un soldat mort, allongé à ses pieds[5].

Plusieurs de ses œuvres sont conservées à Quimper au musée départemental breton : bronzes (Ouessantine ajustant sa coiffe), plâtres, céramiques (modèle en terre cuite de La Bretagne entre Arthur et Merlin), plusieurs faïences de Quimper.

Hommage

Une rue de Rennes porte son nom (rue Louis-Henri Nicot).

Galerie

Notes et références

  1. « acte de décès no 2357 », sur le site des archives de Paris - 15e arrondissement (consulté le ), p. 19.
  2. « Evangéline », notice no 000SC024242, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  3. Notice sur data.bnf.fr.
  4. Par exemple, pour Jean Daniel, fils de Lucien Louis Daniel à La Dorée.
  5. Reproduction dans Archives numérisées de Loire Atlantique[source insuffisante].
  6. https://www.cnap.fr/collection-en-ligne#/artwork/140000000049279

Annexes

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Liens externes

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