Louis Rey

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Louis Rey
Biographie
Naissance
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MonacoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Issy-les-MoulineauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Architecte, conducteur de travauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jules Marius Rey
Mère
Victorine Marie Elisabeth Caroline Louise Ardisson
Conjoint
Emma Jéronime Decouvette
Autres informations
Conflit
Distinctions

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Louis Rey, né le à Monaco et mort le à Issy-les-Moulineaux dans le département des Hauts-de-Seine, est un architecte français.

Il exerce essentiellement dans l'Aisne, principalement dans la ville de Chauny.

Biographie

Enfance et famille

Louis Jules Honoré Joseph Rey naît le à Monaco du mariage de Jules Marius Rey, né à Strasbourg, comptable et employé au Cercle des Étrangers à Monaco, et de Victorine Marie Elisabeth Caroline Louise Ardisson, née à Monaco, mariés le à Monaco[1],[2].

Il épouse Emma Jéronime Découvette le à Petit-Saconnex en Suisse[3].

Période militaire

Lors de son incorporation au service armé, le , il exerce la profession de conducteur de travaux publics. Il est domicilié à Genève, 9 rue de la Prairie.

Il participe à la Première Guerre mondiale, dans le génie, où il est intoxiqué par les gaz puis blessé au flanc par un éclat d'obus. Il sort de la guerre avec le grade de lieutenant. Il est promu capitaine de réserve en [4],[5].

Carrière professionnelle

Le 17 rue Saint-Martin, Chauny.

Louis Rey remporte le concours pour la reconstruction de Chauny en 1919. Des quinze plans de la ville présentés, celui de Louis Rey est retenu. Inauguré le , en présence d’Albert Lebrun, ministre des régions libérées, d’Eugène Descambres, maire de Chauny, et de Léon Accambray au Pavillon de Marsan, il reçoit la médaille d’or à l’exposition d’architecture de Gand. Le plan de la ville est modifié, pour des raisons budgétaires, en collaboration avec la municipalité et l'architecte Léon Jaussely.

Dans la ville de Chauny, il réalise plusieurs établissements communaux, des banques et des demeures particulières où son nom est visible sur certaines façades[6]. Il est en concurrence avec l'architecte parisien, d'origine corse, Charles Luciani qui remporte de nombreux projets comme l’école des garçons, l’école primaire supérieure, le marché aux poissons, le bâtiment des sociétés, la goutte de lait, le kiosque à musique, l’ensemble hôtel de ville et palais de justice, la salle des fêtes et l’église Notre-Dame.

En 1932, Louis Rey demeure au 17 rue Saint-Martin à Chauny[4].

En 1972, il demeure au 8 Place-de-la-République à Vanves dans le département des Hauts-de-Seine[7].

Mort

Louis Rey meurt le au no 10, rue Minard, à Issy-les-Moulineaux, veuf de Hoerlin de Couvette[1],[7].

Distinctions

Louis Rey est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur à titre militaire[6] et fait officier d'académie en 1928[8].

Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec 3 citations[4].

Il reçoit, en 1919, pour le plan de la reconstruction de Chauny, la médaille d’or à l’exposition d’architecture de Gand et reçoit, en 1923, pour les plans de l'hôpital de Chauny, la médaille d’or à l’exposition internationale du centenaire de Pasteur à Strasbourg[6].

Réalisations architecturales

Plan, bâtiments et monuments

À Chauny

  • Plan de la ville pour la Reconstruction en 1919.
  • L'école des filles, aujourd'hui médiathèque, 28 rue de la Paix.
  • l’hôpital, 94 rue Anciens-Combattants-Afn-Tom.
  • Banque Scalbert-Dupont, 12, Place de l'Hôtel-de-Ville.
  • École des filles, aujourd'hui médiathèque.
    École des filles, aujourd'hui médiathèque.
  • L'hôpital.
    L'hôpital.
  • Banque Scalbert-Dupont.
    Banque Scalbert-Dupont.

Autres localités

Louis rey est l'architecte de plusieurs bâtiments en dehors de Chauny :

  • Immeuble de l'entreprise Leiseing.
    Immeuble de l'entreprise Leiseing.
  • Monument de la Pierre d'Haudroy.
    Monument de la Pierre d'Haudroy.
  • Église Saint-Médard.
    Église Saint-Médard.
  • Monument aux morts de Sinceny.
    Monument aux morts de Sinceny.

Demeures particulières

À Chauny

  • 7, rue du Général-Leclerc (1924).
  • Le Révérend, 1, rue des Remparts.
  • Maison Louis Ternynck, industriel du sucre, 15, avenue des Déportés.
  • Le Manoir, 18, avenue Victor-Hugo, a appartenu à André Ternynck, sénateur et industriel du sucre, aujourd'hui centre médico-psychologique.
  • 7, rue du Général-Leclerc.
    7, rue du Général-Leclerc.
  • Le Révérend, 1, rue des Remparts.
    Le Révérend, 1, rue des Remparts.
  • 15, avenue des Déportés.
    15, avenue des Déportés.
  • Le Manoir.
    Le Manoir.

Au Touquet-Paris-Plage

  • Pretty-Corner.
    Pretty-Corner.

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Louis Rey, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Olympedia

Notes et références

  1. a et b « acte de naissance no 142 », sur le site des archives en ligne de Monaco (consulté le ), p. 74/129.
  2. « acte de mariage Rey-Ardisson no 8 », sur le site des archives en ligne de Monaco (consulté le ), p. 11,12 et 13.
  3. « acte de naissance no 11 de Emma Jéronime Découvette », sur le site des archives départementales de Haute-Savoie (consulté le ), p. 423.
  4. a b et c « fiche militaire matricule no 1888 bureau de recrutement de Nice », sur basesdocumentaires-cg06.fr (consulté le ), p. 565/747.
  5. « Journal Officiel », quotidien, no 301,‎ , p. 13119 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c et d Françoise Vinot-Braconnier, « La renaissance de Chauny après la Grande Guerre », sur histoireaisne.fr (consulté le ).
  7. a et b Son acte de décès no 606/448, en date du transmis par l'état civil d'Issy-les-Moulineaux
  8. « Le Journal Officiel », quotidien, no soixantième année no 17,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Notice no PA18000017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. Notice no IA18000549, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. Notice no PA02000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. « Monument élevé aux héros du Latham 47 », sur aerosteles.net (consulté le ).
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