Société historique de Haute-Picardie

Société historique de Haute-Picardie
Sceau de la société historique de Haute-Picardie, sur lequel on retrouve les armoiries du Vermandois, du Soissonnais et du Laonnois.
Histoire
Fondation
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Cadre
Zone d'activité
PicardieVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
LaonVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Organisation
Affiliation
Site web
www.histoireaisne.fr/laon/index.phpVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
RNA
W022001849Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN
442552394Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
fr/442552394Voir et modifier les données sur Wikidata

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La Société historique de Haute-Picardie est une société savante fondée à Laon (Aisne), le .

Historique

En 1761, est fondé à Laon un bureau de la Société d’agriculture de la généralité de Soissons, dont le secrétaire général est Étienne Gouge, naturaliste qui découvrit les « cendres noires ». De 1785 à 1790, Pierre Cotte, chanoine météorologue poursuit son œuvre. Pendant la Révolution française, l'activité de la société est mise en sommeil.

Le , une nouvelle société savante est créée : le préfet Desmousseaux de Givré crée la Commission des antiquités départementales qui ne survit pas à son départ. En , la Société archéologique est créée, avec Maximilien Melleville comme trésorier ; elle disparait en 1845.

Le , Melleville participe à création de la Société académique de Laon. Matton archiviste départemental, Édouard Fleury, rédacteur du Journal de l'Aisne et archéologue et quelques notables en sont à l'origine. Louis Vinchon, futur maire de Laon, en est le trésorier. La Société académique fonde le musée de la ville pour conserver les ruines romaines de Blanzy et Nizy-le-Comte. Elle publie des mémoires dans son Bulletin dont le premier numéro parait en 1853.

Sous la présidence de Jean Duchange ( – 1861) et d’Édouard Fleury ( - 1864), la société connaît un certain dynamisme. Puis l'activité de la société s'essouffle, la publication du Bulletin est espacée dans le temps. Alors que la Société académique est en difficulté, une nouvelle société historique, la Société historique de Haute-Picardie, est fondée le par le marquis de Nazelle, le comte de Hennezel et le comte Maxime de Sars, aristocrates et officiers dans l'armée. De Hennezel la préside jusqu'en 1944. En 1944, les Sociétés historique de Haute-Picardie et académique de Laon fusionnent pour donner naissance à la Société historique et académique de Haute-Picardie. Le comte Maxime de Sars en est président de 1945 à 1960[1].

Objectifs et activités de la société

La Société historique de Haute-Picardie a constitué un fonds d'ouvrages déposé aux archives départementales de l'Aisne.

Elle organise douze activités annuelles : conférences, colloques, visites, etc. Elle publie, depuis 1953, ses recherches dans les « Mémoires », annuels, de la Fédération des Sociétés d’histoire de l’Aisne à laquelle elle appartient.

Elle publie des ouvrages comme La forêt dans l'Aisne qui rassemble les communications d'un colloque organisé en 2005 par la Société historique de Haute-Picardie.

Notes et références

  1. franquelin, « Société historique de Haute-Picardie », sur histoireaisne.fr (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
    • Répertoire national des associations
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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  • « Société historique de Haute-Picardie », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques.
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